10.1.2010

Le quotidien ici

J'ai marché au Jardin publique cet après-midi. Il faisait un peu du vent, il en fait toujours ici.. Le ciel est gris, la fleuve est grise, les maisons aussi. Il y avait des gens aux rollers et aux vélos sur les quais. Des petits, ils ne sont pas tombés. A la rive gauche, j'ai vu un panneau qui disait : "Ici on construit une station des vélos libre-service". Youpi! Quand? je me demande.

J'ai vu des tentes de cirque et de reptiles vivantes. L'époque a-t-elle changé à vrai dire ? Pensons au XIX siècle quand les bourgeois sont devenus tellement éloignés de la nature qu'on a commencé d'avoir des zoos dans les villes. Est-ce toujours pareil ? Pour aller voir ses miracles de la Faune et de la Flore on a des expositions. Mais la vraie expo, c'est la ville autour de moi est ses curieux animaux que nous sommes.

Mon francais, c'est médiocre. Mon écriture n'a point de l'éloquence, peu de l'élégance de La Fontaine. Mais comme lui par rapport à Phèdre, il faut avoir un coeur humble et imiter ses anciens pour faire naître son propre art. Avant Noël j'ai senti la nostalgique ; et l'envie de me plaindre, je crois que c'est indispensable. Mon coeur est vieux, mais hélas! je n'ai pas perdu la passion.

Les voisines sont venues dire que l'eau goutte de notre appartement à celui d'elles.
Comme j'aimerais avoir une goutte d'esprit de la génération de bon goût !

Dans la maison il fait plus froid qu'au dehors.
Comme j'aimerais me promener à la côte, aux montagnes rocheuses, plonger dans l'eau froid !

Ce travail que je dois faire, c'est du bien.
Le mieux encore est de fêter quand c'est le temps et se donner à l'autrui.
Il faut que tu aies confiance à toi-même.

Laissons cela. Allons-y, éprouvons-le. C'est bien la nouvelle année.

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